mercredi 14 janvier 2015

Le FESPACO 2015 aura lieu


Dans sa 8ème délibération, le Conseil des ministres du Burkina a confirmé la tenue du FESPACO 2015 (Festival Panafricain du Cinéma et de la télévision de Ouagadougou). Les ministres burkinabès se sont réunis le 07 janvier 2014, en séance ordinaire, sous la présidence de Monsieur Michel KAFANDO, Président de la Transition, Président du Faso, Président du Conseil des ministres.
Le ministre de la culture et du tourisme, Jean-Claude Dioma, installé dans ses fonctions, le mardi 16 décembre 2014, a indiqué que le FESPACO aura bel et bien lieu du 28 février au 7 mars 2015 sous le thème « Cinéma africain : production et diffusion à l’ère du numérique »,  comme prévu. Certains films censurés sous le régime de Blaise Compaoré pourraient être également pris en compte, a laissé entendre le ministre.
Une grosse inquiétude planait (malgré un déni effarouché de Ouaga) à cause de l'épidémie d'Ebola dans les pays voisins et surtout l'état de transition dans lequel se trouve le pays, après une révolution populaire éclair qui a balayé Blaise Compaoré au pouvoir depuis 1987 par un coup d'Etat contre Thomas Sankara. 
Le Conseil a donc instruit les ministres concernés à prendre les dispositions idoines, notamment le renforcement de la campagne de prévention contre la maladie à virus Ebola, en vue de réussir l'organisation du FESPACO qui honore le Burkina Faso.
Deux conférences de presse sont prévues en Belgique et en France. En Belgique elle aura lieu le lundi 19 janvier à Bruxelles, en présence du Ministre de la Culture et du Tourisme avec Africalia qui, comme tous les deux ans, accueille l'équipe du FESPACO en Belgique, pour la promotion de la biennale du cinéma africain. 
Cette année, la conférence de presse de cette 24ème édition aura lieu à 10h30 au Secrétariat du Groupe des Etats ACP (451 Avenue Georges-Henri, 1200 Bruxelles - Salle C). Elle s'adresse aussi bien aux journalistes qu'aux professionnels du cinéma et de l'audiovisuel.
En France, ce sera à l'Ambassade du Burkina Faso à Paris, le jeudi 15 janvier à 10h00, à la cinémathèque Française qui se situe au 51 rue de Bercy, Paris, dasn le 12ème arrondissement . La présence du Délégué Général du Fespaco, Ardiouma Soma, est attendue.  
Notons que le Fespaco 2015 sera la première de toutes les éditions qui accueille des productions numériques.



Sources: Images Francophones, Burkina24.com

mercredi 7 janvier 2015

SAUVONS LE CINEMA IVOIRIEN

Te souviens-tu ? « Au nom du Christ », « Bouka », « Adaggaman », « Bal poussière », « Ablakon » ? Où encore plus proche de nous « Caramel », « le pari de l’amour »... ? Il y a certainement au moins un film, parmi tout ceux là, qui t’a marqué n’est ce pas ?Eh oui, ça c’était avant, la belle époque du cinéma Ivoirien.Aujourd’hui on parle de « Babiwood » et c’est bien beau, mais il ne s’agit pas que de parler ou de vouloir ressembler aux autres, mais d’agir. La quantité importe peu devant la qualité.L’année 2008 a vu naître en Côte d’Ivoire l’ONAC-CI (l’Office National du Cinéma de Côte d’Ivoire). Mais en toute franchise moi je ne sais pas ce que fait l’ONAC-CI pour le cinéma ivoirien et les cinéastes.J’ai demandé a une personne qui travaille à l’ONAC-CI de me dire dans quel but l’office a été crée ou encore quel est le rôle de cette entité. Et cette personne m’a dit : « Franchement moi-même je ne sais pas. Je n’ai jamais vu les textes et je n’ai jamais vu quelqu’un qui a fait la demande et a eu gain de cause ». Hum ! Bref, je ne vais pas m’attarder sur l’ONAC-CI, les résultats sont là, il y a trop de films merdiques, surtout les fictions.Je ne suis pas entrain de dire que je suis la meilleure réalisatrice de CI. Loin s’en faut! D’ailleurs je n’ai qu’un seul documentaire à mon actif à ce jour et encore très jeune. Mais le problème, c’est que le cinéma importe peu et les cinéastes sont laissés pour compte.Il y a trop de personnes ici en Cote d’Ivoire qui sont dotées d’imagination fertile pour réaliser de merveilleux films mais ils n’ont, soit pas la formation adéquate ou encore pas d’argent pour financer leur film.Il n’y a-t-il pas un budget alloué au cinéma ivoirien chaque année? Y a-t-il  pas de bourses pour les meilleurs étudiants qui sortent de l’école ou encore pour les jeunes techniciens ?Je ne saurai répondre à ces questions mais en tout cas, la 14ème édition de Clap Ivoire montre bien qu'il n'y a plus de volonté politique pour le cinéma ivoirien.Et c’est dommageable comme dirait mon cher maître Kassi Ofantché, réalisateur du film N’Gazoua.