mercredi 7 janvier 2015

SAUVONS LE CINEMA IVOIRIEN

Te souviens-tu ? « Au nom du Christ », « Bouka », « Adaggaman », « Bal poussière », « Ablakon » ? Où encore plus proche de nous « Caramel », « le pari de l’amour »... ? Il y a certainement au moins un film, parmi tout ceux là, qui t’a marqué n’est ce pas ?Eh oui, ça c’était avant, la belle époque du cinéma Ivoirien.Aujourd’hui on parle de « Babiwood » et c’est bien beau, mais il ne s’agit pas que de parler ou de vouloir ressembler aux autres, mais d’agir. La quantité importe peu devant la qualité.L’année 2008 a vu naître en Côte d’Ivoire l’ONAC-CI (l’Office National du Cinéma de Côte d’Ivoire). Mais en toute franchise moi je ne sais pas ce que fait l’ONAC-CI pour le cinéma ivoirien et les cinéastes.J’ai demandé a une personne qui travaille à l’ONAC-CI de me dire dans quel but l’office a été crée ou encore quel est le rôle de cette entité. Et cette personne m’a dit : « Franchement moi-même je ne sais pas. Je n’ai jamais vu les textes et je n’ai jamais vu quelqu’un qui a fait la demande et a eu gain de cause ». Hum ! Bref, je ne vais pas m’attarder sur l’ONAC-CI, les résultats sont là, il y a trop de films merdiques, surtout les fictions.Je ne suis pas entrain de dire que je suis la meilleure réalisatrice de CI. Loin s’en faut! D’ailleurs je n’ai qu’un seul documentaire à mon actif à ce jour et encore très jeune. Mais le problème, c’est que le cinéma importe peu et les cinéastes sont laissés pour compte.Il y a trop de personnes ici en Cote d’Ivoire qui sont dotées d’imagination fertile pour réaliser de merveilleux films mais ils n’ont, soit pas la formation adéquate ou encore pas d’argent pour financer leur film.Il n’y a-t-il pas un budget alloué au cinéma ivoirien chaque année? Y a-t-il  pas de bourses pour les meilleurs étudiants qui sortent de l’école ou encore pour les jeunes techniciens ?Je ne saurai répondre à ces questions mais en tout cas, la 14ème édition de Clap Ivoire montre bien qu'il n'y a plus de volonté politique pour le cinéma ivoirien.Et c’est dommageable comme dirait mon cher maître Kassi Ofantché, réalisateur du film N’Gazoua.






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